La crise écologique: une crise de la modernité?

 
"Regards philosophiques pour un nouveau rapport
nature-économie-politique"

 
 
Pour une modernité critique. Bernard Feltz nous invite à une nouvelle manière de penser la place de la science et de la technique dans le rapport à la nature et dans le développement de nos sociétés. L’homme moderne fait confiance à la science, à la rationalité, aux droits de l’homme. Le vingtième siècle, avec les guerres mondiales, les guerres de décolonisation, avec la crise écologique, conduit à une remise en cause du concept de progrès qui sous-tend le projet moderne, à tel point que d’aucuns parlent de « crise de civilisation ». L’attitude « critique » vise une attention à la pertinence et aux limites de la démarche scientifique. Elle permet un développement technologique au service de l’humain, une appréhension globale des problèmes écologiques, une prise en compte des dimensions éthiques de l’existence. Elle permet enfin une évolution internationale ouverte à une authentique diversité culturelle.

 

 
Professeur Bernard Feltz (UCL). Biologiste et philosophe de formation, professeur de philosophie des sciences à l’Université catholique de Louvain, Bernard Feltz y assure des cours à la Faculté de philosophie, arts et lettres de même qu’à la Faculté de médecine, à la Faculté des sciences et à la Faculté des bioingénieurs. Ancien président de l’Institut supérieur de philosophie, il est actuellement président de la FOPES et coordinateur pour l'UNESCO du groupe 'sciences de la nature' de la Communauté française et germanophone de Belgique. Ses nombreuses publications portent à la fois sur la dynamique interne de la science et sur les impacts des développements scientifiques dans l’évolution de la société. Référence récentes: "La science et le vivant. Philosophie des sciences et modernité critique", De Boeck Supérieur, Albin Michel, Bruxelles, Paris, 2014 - et "La nature en éclats. Cinq controverses philosophiques", Academia, L'Harmattan, Louvain-la-Neuve, Paris, 2015.