Changer nos rapports à la nature, l'économie et la société
- La nature est notre partenaire et nous conduit à plusieurs impératifs : respect du rythme de renouvellement des ressources, faire plus avec moins, gestion collective des biens communs tels que l’air, l’eau, la terre.
- Développer une économie des biens communs au service d'une écologie sociale et environnementale. Il s'agira de créer une finance au service de la société, d'intégrer au raisonnement économique les externalités, de concevoir de nouveaux indicateurs...
- Re-construire du lien social basé sur une logique de convivialité, de solidarité et de démantèlement du consumérisme. Plusieurs pistes : maîtrise démocratique des outils et des institutions, supression de l'obsolescence programmée, contrôle du crédit à la consommation, une agriculture productrice de nourriture et non de profit et des médias au service de l’information et non du conditionnement à consommer.
Aller vers une prospérité sans croissance
Cette prospérité recouvre, d'une part, la satisfaction des besoins matériels de base pour tous et, d'autre part, la capacité pour les hommes et les femmes de mener une vie personnelle et collective épanouissante dans le respect de la prospérité des autres et des limites qu'impose la finitude de la planète : une vie saine (dimension biologique, environnementale et matérielle), bonne (culturelle) et juste (politique). « Un état de prospérité signifierait la capacité de mener une vie épanouie à ces trois niveaux conçus comme étant intrinsèquement complémentaires » ( Source: «Redéfinir la prospérité, Jalons pour un débat public », Isabelle Cassiers et alii, Éditions de l'aube, 2011)